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ALIMENTS Nutrinoë mi-figue, mi-raisin

Hervé Vasseur, président de Nutrinoë, l'association des entreprises de le nutrition animale en Bretagne.Y. BOLOH

Dans l'érosion quasi continue des volumes d'aliments produits en Bretagne, la volaille reprend des couleurs en 2015, relève Nutrinoë. Mais 2016 démarre mal.

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« La Bretagne a enregistré une baisse de 18 % depuis 2000 », expliquait Hervé Vasseur, président de Nutrinoë, lors de sa 25e AG, le 5 juillet. Avec 7,98 Mt en 2015, elle est revenue au niveau de 1992-1993. Avec quand même la reprise des aliments volailles (+ 2,6 %) mais les porcs baissent toujours (- 1,5 %) et les bovins marquent le pas (- 4,5 %) après plusieurs années de hausse. En volaille, pour la première fois, l'aliment poules pondeuses (1,13 Mt) dépasse l'aliment poulet (1,1 Mt), et la dinde (0,6 Mt) semble se stabiliser après avoir perdu la moitié de ses volumes en douze ans. Toutefois, 2016 démarre assez mal. Les fabrications cumulées d'aliments enregistrent une baisse de 3,3 % sur les cinq premiers mois, avec - 2,3 % en volaille sous l'effet d'un fort recul en poulet (- 8,9 %, contre + 4,9 % en dinde, + 0,2 % en ponte), la poursuite de la chute en porc (- 1,95 %), en bovin (- 8,9 %) et même en lapin (- 7,4 %).

Conscients de l'importance de communiquer, les industriels rassemblés dans Nutrinoë ont organisé une seconde édition portes ouvertes les 4 et 5 juin : 5 000 visiteurs dont 1 000 scolaires, ont visité 10 usines. « L'événement qui a porté l'image professionnelle et technique du métier auprès du public, a valorisé les opérateurs, source de motivation en interne », estime Ludovic Michel, du groupe Michel.

Yanne Boloh

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